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L’exposition des frères Lepage a fait sensation !

La toile géante dévoilée au carrefour du bourg de Moëlan  |  © Photo Ouest-France
La toile géante dévoilée au carrefour du bourg de Moëlan | © Photo Ouest-France

 

Il y avait foule, samedi matin, pour l’inauguration de l’exposition des frères Lepage. Quarante œuvres qui sont installées le long d’un parcours.

L’inauguration de l’exposition Les aventures australes et antarctiques des frères Lepage, a eu lieu samedi matin à Moëlan-sur-Mer.

 

Entre deux averses, au rythme joyeux de la Batoucada, un cortège est parti de la place Lindenfels, à 11 h. Il a emprunté le parcours encadré des reproductions de 40 œuvres d’Emmanuel et François Lepage.

 

La foule a fait une station devant le pignon d’une maison, au carrefour du bourg, où une toile géante a été dévoilée.

 

Vingt panneaux, associant chacun un dessin et une photo, ponctuent le cheminement qui ramène le promeneur au bord de la chapelle Saint-Philibert.

 

Dans son allocution d’accueil, le maire, Marcel Le Pennec, a remercié Bd-Photo Moëlan pour son travail. « Cette belle image est importante. Cela montre qu’il y a des associations qui pensent à embellir notre commune, assure-t-il. Notre commune est belle et maritime. » Rapprochant l’extraordinaire aventure des deux artistes, il a évoqué les marins de la Marine d’État et les pêcheurs moëlanais qui se sont aventurés dans les Cinquantièmes hurlants et les Quarantièmes rugissants.

 

La fonte des glaciers de l’antarctique

François, le photographe de presse, et Emmanuel, le dessinateur de bandes dessinées, ont embarqué sur le Marion Dufresne. En montant à bord du navire français qui ravitaille les terres lointaines perdues aux confins de l’océan austral, entre l’Afrique et l’antarctique, l’idée était de faire un livre. Seuls des scientifiques, des militaires et des logisticiens vivent sur ces îles dépeuplées.

Leur travail de recherche est de première importance pour l’étude du climat et de son impact sur l’environnement. Ce voyage fut également l’occasion de rencontrer Yves Frenot, alors directeur de l’Institut Polaire Paul-Emile-Victor (IPEV).

Publié le 16/06/20 19 par Ouest-France

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